Dans trois jours, je commence mon quatrième mois en cage, privé de jouissance. Je ne me plains pas, bien au contraire, puisque c'est moi qui lui ai demandé. Je suis dans ma petite cage, bien fermée, incapable de bander correctement, et j'aime ça. C'est parfois dur à supporter, mais franchement, j'y suis vraiment bien. Les premières semaines sont un peu difficiles. Puis on s'habitue. J'ai appris a vivre avec. C'est la première fois qu'elle me laisse en cage si longtemps sans jouir. Chaque jour, la vérité est de plus en plus évidente. Aussi bien pour elle que pour moi. Je suis bien mieux en cage que libre. A tel point que je lui ai dit qu'elle pouvait me garder encagé pour toujours, ne plus me laisser jouir du tout, et que me faire enculer de temps en temps me suffisait. Nous faisons toujours l'amour, mais uniquement quand ELLE en a envie. Et je ne suis pas autorisé à jouir. Parfois, j'ai droit a un orgasme ruiné. Docilement, je la préviens quand je vais jouir, et elle arrête de me branler. J'éjacule doucement, sans jouissance. Certains jours elle recommence, deux ou trois fois. Elle adore ça. Mais ce qu'elle préfère, c'est de ne pas me laisser jouir du tout. M'exciter à mort, puis décréter subitement que je dois remettre ma cage. Et elle se moque de moi, de ma docilité. Et j'aime ça.

C'est comme si je n'étais plus l'esclave de mon corps. J'ai changé de maître. Je ne suis plus dirigé par ma queue qui veut jouir, toujours et toujours plus. J'ai transcendé ce désir, je l'ai canalisé vers ma maîtresse. J'ai suivi une cure de désintoxication. J'ai plus que jamais envie de jouir, mais je préfère rester en cage. Parce que j'ai trouvé une satisfaction plus grande en restant encagé, et en faisant tout pour satisfaire ma maîtresse. Elle l'a bien compris. Et en profite chaque jour un peu plus. Pourquoi s'en priverait-elle, puisque je prend du plaisir à la servir, et qu'elle en prend à l'être?